Comme les journaux nous le montrent quotidiennement, le désir de maternité n’a pas d’âge précis et ne se manifeste pas avec des échéances particulières. C’est un besoin, un désir qui contient aussi l’acceptation de faire des choix de vie qui conduisent à une nouvelle voie plus responsable.

Un voyage fait d’amour, de partage, de choix importants et de nouvelles responsabilités. Le gynécologue doit devenir notre meilleur allié en ce qui concerne les informations utiles et en général, la connaissance des changements physiques, de même qu’un psychologue doit le devenir pour les changements psychologiques liés à un tel choix.

Le désir de maternité chez la femme

Le désir en psychanalyse est la forme humaine du besoin de survivre et de procréer qui existe en tout être vivant. Le désir, à la différence du besoin instinctif, veut être reconnu avant même d’être satisfait ; ce n’est qu’ainsi qu’il peut se traduire en ambition consciente.

Le désir de maternité est-il influencé par le modèle familial ?

L’instinct maternel est le résultat de différentes expériences et émotions qui commencent dès l’enfance. Le lien avec la mère est déterminant, qui, durant les premières années de la vie, est une figure de référence pour la fille avec qui s’identifier, créer une relation intense et construire ses propres attentes de sa future identité. La relation avec le père, les liens sentimentaux avec les hommes et les premières expériences sexuelles sont également fondamentaux.

Peut-on considérer la maternité comme un processus linéaire ?

Bien au contraire, la maternité n’est pas un processus garanti par la nature et l’instinct, mais un événement qui incarne la complexité et le conflit qui caractérisent chaque vie. Jusqu’aux années 1960, la question du désir de maternité ne s’était jamais vraiment posée.

Le destin des femmes était de devenir mères. Aujourd’hui, la maternité cesse d’être vécue comme un destin auquel se soumettre et devient une décision personnelle, une décision de prendre en main la faculté de procréation et de réalisation de soi.

Le désir de tomber enceinte n’est pas seulement lié à ce que représente la maternité au niveau social, mais surtout à la manière dont il est intériorisé. La grossesse est pleine de sens pour la femme. Elle se présente souvent sous deux formes :

  • Une fonction défensive, au sens de permettre une gratification, une reconnaissance, un sentiment d’identité,
  • et une compensation vis-à-vis d’une image de soi fragile.

Dans ces cas, être enceinte peut répondre au besoin de confirmation de son identité.

La naissance d’un enfant est une force motrice

C’est comme si avoir donné la vie et le développement de l’enfant remplissaient la femme d’une nouvelle énergie et d’un nouvel élan. Comme si être adulte, proche d’un nouveau soi qui naît et se développe, permet à la femme d’atteindre des objectifs fixés, car elle n’agit pas pour elle-même mais pour l’enfant.

En même temps, le développement de la nouvelle vie peut signifier rompre avec les anciens schémas d’impuissance, de vide, d’incapacité et permettre à la mère de développer certaines parties d’elle-même qu’elle négligeait jusque-là.

Comment planifier une grossesse ?

Il existe plusieurs façons d’augmenter la probabilité de tomber enceinte. Par exemple, les méthodes naturelles consistent à enregistrer la température basale et à vérifier la consistance de la glaire cervicale. Sinon, en pharmacie, il existe des tests simples qui indiquent les jours les plus fertiles.

La technique de la « température basale corporelle » permet de garder la température sous contrôle et donc d’indiquer, avec son augmentation, le moment de la phase ovulatoire. C’est une méthode qui a cependant des limites.

L’augmentation de la température n’est pas fiable car elle n’est pas toujours due à l’ovulation, mais souvent due à la santé psychophysique, aux troubles du sommeil et ne peut être appliquée que si le cycle est régulier et souvent, le cycle souffre de stress et divers maux.

Vous pouvez préparer l’arrivée d’un bébé en préparant un agenda dans lequel noter, mois par mois, la durée du cycle, puis, évaluer son évolution dans le temps : le cycle et la durée peuvent être réguliers, mais aussi irréguliers. Connaissant ces données, il sera plus facile de calculer les jours où se produit l’ovulation.

De même, les tests de grossesse trouvés en pharmacie sont également fiables. Quand on se rend compte que l’on ressent le désir d’avoir un enfant, il faut alors accorder plus d’attention à notre corps et surtout aux transformations que ce choix va provoquer.

Le secret est de toujours privilégier un mode de vie sain (absence de stress, alimentation saine, sport, etc.), mais il y a d’autres aspects importants à analyser, que vous devez discuter avec votre médecin traitant.